Revue de presse du 22 novembre 2017

Dernière mise à jour: 22/04/2022 09:02:04

Liban: le dilemme cornélien de Saad Hariri. Quel que soit le choix qu'il fera en rentrant à Beyrouth aujourd’hui, le Premier ministre démissionnaire libanais prendra de grands risques, estime l'historienne Dima de Clerck (L’Express).

 

Ersal, une ville libanaise au carrefour de toutes les crises. La démission du premier ministre Saad Hariri a plongé le Liban dans une nouvelle crise. Ira-t-on vers un nouveau conflit armé interne ? Cela semble peu probable alors que l’été dernier, lors d’une bataille à Ersal, ville frontalière de la Syrie, le Hezbollah appuyé par l’armée régulière remportait une large victoire contre l’Organisation de l’État islamique et le Front Fatah Al-Cham présents dans la ville, portant un dur coup aux groupes radicaux sunnites capables de s’opposer à l’organisation chiite (Orient XXI).

 

À Baalbek, l’influence du Hezbollah ne cesse de croître. En 35 années d’existence, le Hezbollah, classé comme organisation terroriste par les États-Unis et l’Union européenne notamment, s’est imposé peu à peu sur un territoire grandissant. Le 4 novembre dernier, depuis l’Arabie saoudite, le premier ministre démissionnaire Saad Hariri, attendu mercredi à Beyrouth, avait accusé le Hezbollah d’avoir, avec son allié iranien, la « mainmise » sur le pays (La Croix).

 

Moscou et Riyad réunissent l’opposition syrienne avant la reprise des pourparlers de paix. Mercredi s’ouvrent en Arabie saoudite deux jours de conférence sur le dossier syrien. Une première depuis le démarrage du conflit en 2011 (Le Monde).

 

Reportage vidéo : en Syrie, des Occidentaux se battent aux côtés des YPG contre l'EI. Les envoyés spéciaux de France 24 suivent des combattants des Forces démocratiques syriennes qui traquent les derniers jihadistes de l'EI en Syrie. Parmi eux, des centaines de jeunes occidentaux qui se battent aux côtés des YPG.