Les paroles de bienvenue de l’Archevêque métropolite de Vrhbosna-Sarajevo, le Cardinal Vinko Puljić, lors de la rencontre du Comité scientifique d’Oasis.

Dernière mise à jour: 22/04/2022 09:34:02

En qualité d’Ordinaire de ce diocèse de Sarajevo, je vous souhaite la bienvenue dans cette ville et dans ce pays de Bosnie-Herzégovine. Éminence, Excellences, Messieurs les Professeurs et partici-pants à cette rencontre, je vous souhaite un séjour agréable et un travail fructueux. Je veux vous présenter brièvement l’Église catholique en Bosnie-Herzégovine : nous avons quatre diocèses et trois Évêques diocésains, car un diocèse est géré par l’évêque de Mostar en tant qu’administrateur. Il s’agit de Banja Luka, Mostar, Sarajevo et Trebinje. En outre, il y a l’Ordinariat militaire avec l’Ordinaire militaire. En plus de nous, il y a aussi deux évêques auxiliaires. Avant la guerre, les catholiques en Bosnie étaient environ 820.000 : ils se reconnaissent majo-ritairement dans l’ethnie croate. Après la guerre, nous sommes approximativement 450.000. L’Archidiocèse de Vrhbosnia-Sarajevo est le diocèse qui a le plus souffert. Nous avions à peu près 520.000 catholiques, et maintenant nous sommes moins de 200.000. C’est une conséquence de la guerre. Après que nous nous sommes remis de la guerre, nous avons souffert maintenant d’une inon-dation terrible qui a frappé plus ou moins 40 paroisses : environ 20 paroisses sont complètement détruites. Maintenant, après 20 ans, nous devons à nouveau tout recommencer depuis le début. Nous formons une seule Conférence épiscopale. Nous avons un séminaire inter-diocésain et un sé-minaire franciscain (et un séminaire Redemptoris Mater - neznam ako treba reći, odlučite vi, Uzoriti). La Faculté de Théologie est à Sarajevo. Il y a deux séminaires mineurs, un diocésain et un franciscain. En Bosnie-Herzégovine, nous avons sept centre scolaires, qui sont des écoles pour l’Europe, recon-nues par l’État. Je crois qu’à travers les dialogues et vos rencontres vous connaîtrez plus profondé-ment ce pays et les personnes qui y vivent. Les autres conférenciers vous parleront des autres com-munautés. Je peux dire que nous cherchons la voie de la coopération et du dialogue. Il n’y a pas d’alternatives au dialogue. L’alternative est la guerre. Nous avons déjà eu trop de guerres. Durant le siècle dernier, nous avons vécu trois guerres terribles et sanglantes. Maintenant nous tenons beaucoup à la paix. Il n’y a pas de paix sans égalité de droits, sans un processus de pardon, de réconciliation et de rétablissement de la confiance. Je considère votre venue parmi nous comme un soutien à notre survie et à notre engagement pour la construction de ce pays. Qu’il soit une terre de diversité et d’égalité avec tous les droits et les liber-tés que la démocratie doit réaliser. Encore une fois je vous souhaite la bienvenue et je vous souhaite un séjour agréable dans cette ville et dans ce pays, ainsi qu’un travail fructueux.