À la question sur le pouvoir, le Nouveau Testament répond en la personne du Fils de Dieu qui ne repousse pas, mais traite le pouvoir humain comme une réalité inscrite dans la création. Avec une dérive possible : se soulever contre Dieu. Un choix auquel Jésus oppose l’humilité, qui est la voie pour se libérer de la fascination de la domination.

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Dernière mise à jour: 22/04/2022 09:33:53

Que l’homme ait un pouvoir et qu’en l’exerçant il expérimente une satisfaction singulière n’est pas un aspect exceptionnel de l’existence mais est lié, ou du moins peut l’être, à ses activités et à ses conditions de vie habituelles ; même à celles qui, à première vue, ne semblent avoir aucun lien avec le caractère du pouvoir. Il est évident que chaque acte relevant de l’agir et du faire, du posséder ou du jouir, engendre la conscience immédiate de disposer d’un pouvoir. On peut en dire autant de tous les actes vitaux. Toute activité dans laquelle se manifeste l’immédiateté vitale est exercice de pouvoir et est ressentie comme telle… On pourrait parler de manière analogue de l’exercice de la connaissance. Il signifie en soi la capacité de pénétrer à l’intérieur de ce qui est par le regard et par l’intellect ; mais celui qui connaît expérimente la force qui lui vient du fait de connaître. Il sent qu’il « devient conscient de la vérité », et ce sentiment peut se transformer en celui d’être « maître de la vérité ». […] Le contenu de la revue n'est pas encore disponible en ligne. Pour lire l'article intégrale vous pouvez acquérir une copie. ou vous abonner.

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