L’Union européenne, qui n’accepte que des États démocratiques en son sein et exerce une grande attraction sur ses voisins, se voit défiée par des pays tels que la Bosnie. En effet, ils l’obligent à se demander si les droits représentent un « luxe » de législations qui sont déjà en paix, ou bien s’il ne s’agit pas aussi d’instruments pour obtenir la paix.

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Dernière mise à jour: 22/04/2022 09:33:53

Après avoir été, dans les années 1990, le théâtre de nombreux conflits à caractère ethnico-religieux, les Balkans s’intègrent progressivement au reste du continent. C’est pour cette raison que la « question balkanique » et la mise en place d’un cadre institutionnel capable d’intégrer une réalité religieuse plurielle, caractérisée par la présence de communautés orthodoxes, catholiques et musulmanes, devient aujourd’hui une affaire de plus en plus juridique pour les institutions européennes. La Slovénie et la Croatie sont déjà membres de l’Union européenne, d’autres régions de l’ex-Yougoslavie ont engagé leur processus de rapprochement avec celle-ci, toute la région des Balkans a adhéré à la Convention européenne des droits de l’homme et la Commission de Venise, instrument de promotion de la démocratie par le droit, a contribué au renouveau institutionnel de presque tous les systèmes juridiques intéressés. Par conséquent, si les Balkans sont très européens par leur culture et leur géographie, ils ne le deviennent que lentement sur le plan de leur intégration juridique. Cependant, les destins des institutions européennes et ceux des Balkans se croisent à un moment particulièrement délicat de l’histoire. Le contenu de la revue n'est pas encore disponible en ligne. Pour lire l'article intégrale vous pouvez acquérir une copie. ou vous abonner.

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