Les chrétiens du Moyen-Orient ont une conscience de plus en plus claire que les persécutions qui les frappent aujourd’hui peuvent être aussi une occasion providentielle pour avancer vers l’unité si attendue.

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Dernière mise à jour: 22/04/2022 09:28:37

Héritiers de divisions millénaires, les chrétiens du Moyen-Orient ont une conscience de plus en plus claire que les persécutions qui les frappent aujourd’hui peuvent être aussi une occasion providentielle pour avancer vers l’unité si attendue. La proposition-choc du Patriarche Sako de réunir l’Église chaldéenne, l’Église assyrienne de l’Orient et l’Église antique de l’Orient va dans cette direction. De même l’idée d’instituer une fête commune pour tous les martyrs des Églises d’Orient.

La première lettre pastorale publiée en 1991 par le nouvel organisme ecclésial constitué par les Patriarches catholiques d’Orient déclarait de façon significative : « En Orient, nous serons chrétiens ensemble ou nous ne serons pas ». C’est-à-dire : ou les chrétiens survivront ensemble, ou ils ne survivront pas du tout. Depuis, on a rappelé souvent cet appel à l’action et à l’espérance dans des colloques inter-chrétiens au Moyen-Orient et sur le Moyen-Orient, on l’a repris dans différents documents, assortis de commentaires et de mises à jour. Pourtant, les chrétiens de cette région toute entière en sont de plus en plus conscients : le moment tragique qu’ils sont en train de traverser, en particulier en Syrie, en Irak et en Libye, peut devenir une occasion propice et providentielle pour mettre en évidence ce qui déjà les unit, et mettre de côté le non-essentiel qui encore les sépare, et procéder ainsi vers l’unité.

 

Panorama complexe

Les chrétiens sont présents dans tous les pays du Moyen-Orient, en pourcentages très différents selon les nations, et toujours comme minorités par rapport à la population globale. Sur la population totale de la région, qui tourne autour de 380 millions aujourd’hui, les chrétiens autochtones étaient, à eux tous, du moins jusqu’en 2010, environ 15 millions, soit près de 3% de la population globale[1]. Mais dernièrement, après ce que l’on a appelé les Printemps arabes, les différentes révolutions et les réajustements politico-géographiques qui s’en sont suivis, et surtout à cause des persécutions visant les chrétiens, leur nombre a diminué de beaucoup, du fait d’un exode continu. D’autre part, par un flux inverse, il y a aujourd’hui dans les pays du Golfe plus de deux millions de chrétiens parmi les travailleurs étrangers. Mais ce sont tous des travailleurs saisonniers, non résidents. Ils ne sont pas ouvertement persécutés, mais sont soumis à des restrictions et à des vexations.

En ce qui concerne l’appartenance confessionnelle, le panorama est très vaste : l’Église assyrienne de l’Orient, les Églises orthodoxes orientales, les Églises orthodoxes chalcédoniennes, les Églises catholiques, la Communion anglicane, et beaucoup de communautés chrétiennes protestantes[2]. Dans ce panorama complexe, les fidèles, tout en étant bien conscients d’appartenir à différentes Églises et communautés chrétiennes qui sont séparées entre elles sur le plan canonique, se sentent au plus profond d’eux-mêmes unis dans l’appartenance à l’unique Christ, surtout quand il s’agit de déclarer et de vivre leur propre identité face aux non-chrétiens. En un certain sens, l’œcuménisme comme recherche de communion entre Églises formellement séparées, a toujours existé au Moyen-Orient, en particulier au niveau local, vécu sur le terrain solide des relations familiales, de l’amitié, de la rencontre, de la collaboration, du soutien réciproque et de la solidarité. C’est l’œcuménisme de la vie, et aussi l’œcuménisme de la diaconie[3], qui prévaut sur l’accentuation des différences, surtout quand celles-ci sont l’héritage et l’expression de traditions antiques et d’inculturation d’un Christianisme qui, lui, est unique.

C’est surtout en cette période historique de souffrance commune et de persécution que les chrétiens se perçoivent comme frères et sœurs de la même famille, membres de cette unique communauté fondée par le Christ et annoncée au monde entier par les apôtres à partir justement de Jérusalem, d’Antioche, d’Éphèse, d’Alexandrie, d’Édesse… Comme il est vrai que la souffrance commune unit davantage les cœurs, ainsi les chrétiens du Moyen-Orient se sentent « un seul cœur et une seule âme » (Ac 4,32). C’est le dialogue de la charité. Mais nous savons bien que la communion se construit et doit se construire aussi à travers le dialogue de la vérité[4].

Déjà saint Paul en effet exhortait les chrétiens à « agir selon la vérité dans la charité » (Ep 4,15). Nous allons chercher, dans les lignes qui suivent, à mettre en évidence la manière dont ce double parcours de vérité et de charité a été vécu, parcours parallèle et unitaire, dans la situation présente de persécution.

 

Christologies réconciliées

Examinons en premier lieu le dialogue de la vérité. D’un point de vue existentiel, chacun comprend et expérimente que lorsque l’on est en danger, ce n’est pas le moment de discuter, mais plutôt d’agir. Ceci explique pourquoi les rencontres au niveau officiel et non-officiel sur les points de divergence entre les différentes Églises, soit par des dialogues bilatéraux entre une Église et une autre, soit par des dialogues multilatéraux avec la participation de plusieurs Églises, ont été moins fréquents et moins nombreux ces dernières années. Quant aux lieux, certaines de ces rencontres se sont tenues au Moyen-Orient, en Égypte (Le Caire et le monastère d’Anba Bishoï), en Syrie (Alep), ou au Liban (Balamand). Différents arguments y ont été traités, allant des vérités du dogme et des doctrines et expositions théologiques aux questions sacramentelles, liturgiques, canoniques, juridictionnelles.

La plus importante de toutes, la plus essentielle, est la problématique christologique, étant donné que c’est justement à cause des divergences sur l’identité et la nature du Christ que se sont produites les divisions des chrétiens d’Orient, en particulier au Ve siècle. Depuis la deuxième moitié du XXe siècle jusqu’au début du XXIe siècle le dialogue christologique a impliqué aussi bien l’Église pré-éphésienne (Église assyrienne de l’Orient), que les Églises pré-chalcédoniennes (syrienne, arménienne, copte, éthiopienne, malankare) tout comme les Églises orthodoxes et catholiques[5]. Ces rencontres fraternelles et ces dialogues intenses ont eu des résultats positifs : non seulement une meilleure compréhension réciproque, mais aussi un rapprochement, voire la reconnaissance d’une pleine communion dogmatique dans ce domaine fondamental. Preuve en sont, de façon manifeste, les textes des communiqués conjoints, des déclarations communes et des accords christologiques entre les différentes Églises[6]. Il est toutefois important également de relever que persistent d’autres terrains de division et, surtout, la distance psychologique, sédimentation de tant de siècles d’éloignement et de désintérêt réciproque.

Il est donc évident que le champ du dialogue de la vérité s’est élargi à bien d’autres thèmes, parce que, au cours des 1500 ou 1000 ans de séparation, chaque Église a cultivé en son sein les sciences théologiques, mais hors de tout dialogue avec les autres Églises. Depuis que le dialogue œcuménique a repris, on a affronté beaucoup de thématiques d’intérêt commun, pratiquement dans tous les domaines de la théologie : dogmatique, liturgique, sacramentelle, et pastorale. Mais comme il s’agit de questions traitées entre experts et par des experts, souvent, elles n’arrivent pas aux gens simples, d’autant que ceux-ci généralement ignorent les motifs des divisions ou ne les comprennent pas, et considèrent les différences doctrinales et pratiques comme des interprétations de la même foi partagée, et des modalités différentes possibles de la pratiquer. Mêmes les indications pratiques et les propositions pastorales, stipulées dans certaines déclarations officielles afin de mettre en œuvre la marche vers une pleine communion, restent presque toujours lettre morte[7]. Dans le domaine du service pastoral lui-même, certaines Églises, devant l’émigration croissante de leurs propres fidèles qui fuient des situations fréquentes de guerre et de difficultés, et considérant la difficulté qu’ils ont à s’approcher des sacrements dans des Églises de leur propre rite, ont pris, dans leur intérêt, des accords pastoraux spécifiques avec d’autres Églises. Les premiers accords en ce sens ont été passés entre l’Église catholique et l’Église syro-orthodoxe, et entre l’Église catholique et l’Église assyrienne de l’Orient.

Une autre question œcuménique est souvent récurrente, qui touche les habitudes et la vie des différentes Églises aussi bien dans leur région originaire du Moyen-Orient, que dans la diaspora : il s’agit de la date des fêtes, en particulier des deux fêtes principales de l’année liturgique, Noël (et l’Épiphanie, qui est en rapport avec elle) et Pâques. En ce qui concerne la fête de Pâques, une commission d’experts, composée de représentants du Conseil Œcuménique des Églises et du Conseil des Églises du Moyen-Orient, s’est réunie en 1997 à Alep pour étudier la question et proposer une solution commune[8]. Récemment, en mai 2013, le pape Tawadros, patriarche des coptes, a écrit une lettre au pape François sur la nécessité de trouver une date unique de Pâques pour toutes les Églises chrétiennes. Mais on n’est parvenu jusqu’à présent à aucun accord.

Problème analogue pour la fête de Noël, lui aussi récurrent dans l’agenda concernant le calendrier liturgique des Églises du Moyen-Orient. La raison en est que l’on trouve dans la même ville, voire dans le même quartier, côte à côte, différentes Églises de rites distincts, dont les unes suivent le calendrier julien et les autres le calendrier grégorien. Vient s’y ajouter le fait, et ce n’est pas rare, que certaines familles ont des membres qui appartiennent à l’une ou à l’autre Église. Dans plusieurs pays du Moyen-Orient, l’Église catholique, surtout là où elle est en minorité par rapport aux autres Églises, a pris des dispositions pour que l’on célèbre Pâques avec les frères orientaux et orthodoxes (c’est-à-dire à leur date), tout en demandant que Noël soit célébré, comme il l’est partout, le 25 décembre. Mais en réalité, les choses ne fonctionnent pas ainsi, étant donné que les syriaques, les orthodoxes et les coptes continuent à célébrer Noël le 7 janvier, selon leur calendrier liturgique julien.

 

Nous sommes tous nazaréens

Le patriarche chaldéen Louis Raphaël Sako a avancé, à la fin juin 2015, une proposition-choc qui intéresse l’ecclésiologie, et qui s’inscrit d’une certaine manière dans le sillage du dialogue de la vérité mais aussi de la charité. Il propose en substance d’unifier en une unique Église les trois Églises de l’Antique Mésopotamie qui ont des racines apostoliques communes, c’est-à-dire l’Église chaldéenne (catholique et unie à Rome), l’Église assyrienne de l’Orient et l’Ancienne Église de l’Orient (toutes deux autocéphales, et qui ne reconnaissent comme autorité suprême que leur propre patriarche). Ceci pourrait se réaliser dans le cadre d’un synode conjoint des trois Églises, avec la disponibilité des trois patriarches à renoncer à leur charge et à laisser la place au nouvel élu. La nouvelle « entité ecclésiastique » s’appellerait « Église d’Orient », en référence à l’Église-mère apostolique d’où toutes trois proviennent, mais ne serait pas autocéphale, et reconnaîtrait l’autorité primatiale de l’évêque de Rome, pape de l’Église catholique.

Il faut relever que cette proposition s’inscrit justement dans le cadre des événements douloureux de ces dernières décennies : guerres et instabilité politique en général, et persécutions contre les minorités, et spécialement contre les chrétiens. Les persécuteurs en effet ne distinguent pas entre chrétiens et chrétiens, mais les frappent indistinctement parce qu’ils suivent le Christ : ils marquent leurs maisons de la lettre arabe « n » [nûn], initiale de nasârâ « nazaréens », c’est-à-dire chrétiens. Pour le patriarche Sako, cette proposition aurait le but de renforcer la communauté chrétienne irakienne décimée, en formant un bloc unitaire de protection et de défense, et en permettant de réclamer avec plus de force des droits justes et inviolables. Mais déjà une première réponse, négative, est arrivée de l’évêque assyrien du diocèse de Californie, Mar Awa Royel, encore que présentée à titre personnel. Il ne se limite pas à rejeter une telle union, qu’il considère contraire à la vraie tradition de l’Église assyrienne, mais il renverse la proposition : c’est l’Église chaldéenne qui devrait revenir à ses propres traditions et s’éloigner de Rome.

 

Œcuménisme du sang

Venons-en maintenant au dialogue de la charité, qui est l’autre colonne de l’œcuménisme, en vue de la restauration de l’unité complète. Les voies de la charité sont toujours attentives, inventives, rapides. Durant les drames récents, les évêques de la région ont multiplié les visites de solidarité aux victimes et de partage, visites effectuées indépendamment de l’appartenance rituelle et confessionnelle, et souvent accompagnées d’aides concrètes avec des biens de première nécessité. C’est conjointement aussi que les hiérarchies des différentes Églises ont lancé tant d’appels pour la cessation des hostilités, la réconciliation, le dialogue, la restitution des otages. Nombreuses ont été les célébrations communes de prière, avec la présence de patriarches, évêques, clergé et fidèles des différentes Églises, pour implorer le don de la paix et de toutes les étapes qui y mènent.

Les aides et les secours en tous genres offerts aux Églises qui souffrent la persécution ont été opérés sans discriminer les personnes ni les communautés. Ils sont parvenus de grand nombre d’Églises chrétiennes, aussi bien locales qu’internationales, et ont été distribués au bénéfice de toutes les communautés chrétiennes (et d’autres minorités) en difficulté, sans distinction.

Étant donné que les persécutions présentes placent les communautés chrétiennes dans un contexte de martyre, les Églises elles-mêmes ont mis en lumière l’existence martyrielle de grand nombre de leurs fils et de leurs filles, au présent et dans le passé. L’exemple le plus lumineux, absolument unique, est la canonisation, célébrée par l’Église arménienne les 23-24 avril 2015, d’un million et demi de martyrs arméniens, à l’occasion du centenaire de leur génocide. Beaucoup d’Églises chrétiennes y ont participé, avec la présence de quelques-uns de leurs plus hauts représentants. Le pape François, par-delà toute ambigüité de langage diplomatique, a qualifié de « premier génocide du XXe siècle » ce massacre horrible, unissant au souvenir des martyrs arméniens les syriaques (orthodoxes et catholiques), les assyriens, les chaldéens et les grecs orthodoxes. Sur la même ligne, le pape François, toujours lui, a décidé la béatification (célébrée à Beyrouth le 30 août) de l’évêque syro-catholique Flavien Michel Melki, qui subit le martyre dans les mêmes circonstances. L’Église copte elle aussi, le 18 février 2015, a déclarés martyrs les 21 fidèles décapités par les miliciens de l’État Islamique dans la région de Tripoli (Libye). Les Églises ont également commémoré le génocide assyro-chaldéen de 1915-1916.

Si l’on considère tout cela dans le cadre de l’unité chrétienne, les derniers papes ont forgé des expressions nouvelles et très profondes. Jean-Paul II parle de « martyrologe commun » (Ut unum sint, 84) et d’« expérience commune du martyre » (Orientale lumen, 18,19,23). Le pape François lors de sa rencontre avec le patriarche Bartholomée dans la basilique du Saint-Sépulcre à Jérusalem, le 25 mai 2014, a touché lui aussi le thème de l’unité du martyre, affirmant : « Quand des chrétiens de diverses confessions se trouvent à souffrir ensemble, les uns à côté des autres, et à s’entraider les uns les autres avec une charité fraternelle, se réalise un œcuménisme de la souffrance, se réalise l’œcuménisme du sang, qui possède une particulière efficacité non seulement pour les contextes dans lesquels il a lieu, mais aussi, en vertu de la communion des saints, pour toute l’Église »[9]. C’est dans cette perspective que, au terme du Synode pour le Moyen-Orient (26 octobre 2010), les évêques qui y participaient ont présenté au pape Benoît la propositio suivante (n. 29) : « Instituer une fête commune annuelle des martyrs pour les Églises d’Orient et demander à chaque Église orientale d’établir une liste de ses propres martyrs, témoins de la foi ». Cette requête n’a pas été recueillie dans la Lettre Apostolique post-synodale de Benoît XVI, Ecclesia in Medio Oriente ; mais bon nombre d’évêques souhaiteraient qu’on la prenne maintenant de nouveau en considération, tout particulièrement pour la valeur œcuménique élevée qu’elle assumerait.

Dieu veuille que le dialogue de la vérité et le dialogue de la charité entre les Églises entraînent toujours davantage vers le « dialogue de la conversion » (Ut unum sint, 83) et portent à des pas décisifs et irréversibles de pleine communion.

Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que la responsabilité les auteurs et ne reflètent pas nécessairement la position de la Fondation Internationale Oasis

[1] Les historiens relèvent que jusqu’en 1948, les chrétiens du Moyen-Orient représentaient environ 15% de toute la population de la région.

[2] L’une des meilleures études, et des plus complètes, reste celle de Jean-Pierre Valognes, Vie et mort des chrétiens d’Orient. Des origines à nos jours, Fayard, Paris 1994.

[3] Benoît XVI, Ecclesia in Medio Oriente, 14.

[4] Saint Jean-Paul II dit : « Il est clairement apparu que la méthode à suivre vers la pleine communion est le dialogue de la vérité, nourri et soutenu par le dialogue de la charité » (Ut unum sint, 60).

[5] Les quatre premiers conciles œcuméniques furent, dans l’ordre chronologique : Nicée (325), Constantinople (381), Éphèse (431) et Calcédoine (451). L’Église assyrienne de l’Orient ne reconnaît que les deux premiers conciles, les Églises orthodoxes orientales, les trois premiers, l’Église catholique, l’Église orthodoxe et la Communion anglicane, tous les quatre. Les deux premiers conciles furent essentiellement consacrés à la définition du dogme trinitaire et portèrent à la formulation du Credo (symbole de Nicée-Constantinople), tandis qu’Éphèse et Calcédoine traitèrent de christologie (NdlR).

[6] Une étude approfondie et complète sur tous les documents a été effectuée par Antonio Olmi, Il consenso cristologico tra le chiese calcedonesi e non calcedonesi (1964-1996), Editrice Gregoriana, Roma 2003. Pour une analyse plus synthétique, Pier Giorgio Gianazza, Temi di teologia orientale. Vol. 2, EDB, Bologna 2012, pp. 119-227.

[7] Un exemple en est l’Accord pastoral entre les Patriarcats d’Antioche gréco-orthodoxe et syro-orthodoxe oriental signé à Balamand (Liban) le 12 novembre 1991. Cf. Giovanni Cereti et James F. Puglisi (dir.), Enchiridion Oecumenicum. 7. Documenti del dialogo teologico interconfessionale. Dialoghi internazionali 1995-2005, EDB, Bologna 2006, p. 2805.

[8] Pour le texte complet de la Déclaration d’Alep titré Vers une date commune de Pâques, cf. Giovanni Cereti et James F. Puglisi (dir.), Enchiridion Oecumenicum. 8. Documenti del dialogo teologico interconfessionale. Dialoghi locali 1995-2001, EDB, Bologna 2007, pp. 2492-2521.

[9] http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2014/may/documents/papa-francesco_20140525_terra-santa-celebrazione-ecumenica.html.

Pour citer cet article

 

Référence papier:

Pier Giorgio Gianazza, « Églises arabes, Églises vivantes. À condition d’être unies », Oasis, année XI, n. 22, décembre 2015, pp. 28-34.

 

Référence électronique:

Pier Giorgio Gianazza, « Églises arabes, Églises vivantes. À condition d’être unies », Oasis [En ligne], mis en ligne le 27 janvier 2016, URL: https://www.oasiscenter.eu/fr/eglises-arabes-eglises-vivantes-condition-detre-unies.

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